Négociation & Digitalisation de la Rélation Client

Ce site à pour vocation de proposer au étudiant de BTS NDRC des ressources de cours pour le bloc de matières professionnels et des parcours de formation aux CMS à l’examen E5-B.

E4 – RCNV

Relation client et négociation vente

E5 – RCDD

Relation client à distance et digitalisation

E6 – RDAR

Relation client et animation réseau

Cours du moment

Dernières informations & actualités
26 janvier 2024Cette amende équivaut à près de 3 % du chiffre d’affaires de l’entreprise, un niveau « quasiment sans précédent », le maximum encouru étant de 4 %. VIE PRIVEE – Optimisation logistique ou récolte illégale de données ? La Cnil a tranché ce mardi 23 janvier, infligeant à Amazon France Logistique (AFL) une amende de 32 millions d’euros pour son système de surveillance des salariés « excessivement intrusif ». La pénalité équivaut à près de 3 % du chiffre d’affaires de l’entreprise, un niveau « quasiment sans précédent », a précisé le gendarme français de la vie privée à l’AFP. Le maximum encouru est de 4 %. ℹ️🔴 La CNIL sanctionne AMAZON FRANCE LOGISTIQUE d’une amende de 32 millions d’euros notamment pour avoir mis en place un système de #surveillance de l’activité et des performances des salariés excessivement intrusif 👉https://t.co/OPxjqboAbz pic.twitter.com/HFk4fGysSI— CNIL (@CNIL) January 23, 2024 Au terme de quatre ans d’enquête et d’analyse juridique, la Cnil conclut qu’AFL a mis en place « un système de surveillance de l’activité et des performances des salariés excessivement intrusif » au regard du règlement général sur la protection des données (RGPD). En 2021, le chiffre d’affaires d’AFL s’élevait à 1,135 milliard d’euros, pour un résultat net de 58,9 millions d’euros. « Nous sommes en profond désaccord avec les conclusions de la Cnil qui sont factuellement incorrectes et nous nous réservons le droit de faire appel », a réagi un porte-parole d’Amazon par communiqué. Des outils de gestion pour être performant Filiale du géant américain de la distribution en ligne, Amazon France emploie plus de 20.000 salariés en CDI, dont une partie travaille pour Amazon France Logistique, qui gère les entrepôts de grande taille dont huit centres de distribution. Recevant l’AFP le 16 janvier dans celui des environs de Douai (Nord), David Lewkowitz, le président d’AFL, avait insisté sur la nécessité d’avoir des outils de gestion de précision pour être performant dans le traitement des commandes. Dans cet entrepôt moderne, plusieurs dizaines de milliers de colis griffés du fameux sourire sont traités par jour, passant de main en main et de machine en machine dans une organisation au cordeau. Au sein de ces quelque 90.000 m² sur plusieurs étages, s’affairent plusieurs centaines d’employés, chargés de réceptionner, identifier, entreposer, emballer, vérifier et expédier des marchandises. Un outil est au centre de toute cette logistique : le scanner. Mais pour la Cnil, qui a ouvert une procédure en 2019 à la suite d’articles de presse et de plaintes de salariés, Amazon France Logistique en abuse. « Pression continue » Elle lui reproche notamment de recueillir des données de productivité de manière massive via les scanners, en infraction avec le RGPD. Une analyse contestée par Amazon, qui argue dans son communiqué que « l’utilisation de systèmes de gestion d’entrepôt est une pratique courante du secteur : ils sont nécessaires pour garantir la sécurité, la qualité et l’efficacité des opérations et pour assurer le suivi des stocks et le traitement des colis dans les délais et conformément aux attentes des clients ». Trois indicateurs enregistrés par ces scanners et transmis aux managers sont considérés « illégaux » par la Cnil. Le premier, le « stow machine gun », note lorsqu’un article est scanné « trop rapidement », en moins de 1,25 seconde. Le deuxième est l’« idle time », signale une période d’inactivité de plus de dix minutes. Un autre indicateur, enfin, mesure le temps écoulé « entre le moment où l’employé a badgé à l’entrée du site » et celui où il a scanné son premier colis, a encore expliqué la Cnil à l’AFP. L’instance juge que ce système conduit potentiellement les salariés à devoir justifier de toute interruption, même « de trois ou quatre minutes », de l’activité de son scanner, « (faisant) peser sur eux une pression continue ». La Cnil n’écarte pas de nouveaux contrôles Outre ces indicateurs, la Cnil reproche également à Amazon de conserver durant 31 jours ces données, ce qu’elle juge « excessif ». Amazon a indiqué à l’AFP avoir proposé à la Cnil de désactiver le « stow machine gun » et d’étendre à 30 minutes le temps de déclenchement de l’« idle time ». Elle assure que le premier indicateur vise à vérifier que chaque salarié prend le temps que chaque article soit correctement inspecté et qu’il n’adopte pas des postures propres à compromettre sa sécurité et sa santé. Et que le second sert à identifier une défaillance continue et anormale (fournitures manquantes, machines défaillantes, etc.). L’entreprise a deux mois pour formuler un recours devant le Conseil d’État. La Cnil a dit à l’AFP « se réserver la possibilité de faire de nouveaux contrôles ». LIEN SOURCE [...] Lire la suite…
24 janvier 2024En se démocratisant, l’IA peut devenir un outil de libération et d’autonomisation des femmes dans les entreprises, à condition que les biais qui lui ont été enseignés soient corrigés. Depuis l’arrivée de ChatGPT sur le marché, en novembre 2022, tout ou presque a été dit sur les risques et les dangers de ces outils d’intelligence artificielle générative (IAG) : suppressions massives d’emplois, pertes de créativité, faux profils, fausses images et informations, etc. Beaucoup a également été dit sur les avantages, notamment économiques, de cette IAG pour les entreprises. Rapide dans le traitement des informations ou capable de traduire dans toutes les langues, elle libère du temps qui peut être consacré à des tâches à plus forte valeur ajoutée, comme la rédaction automatique du compte rendu après une réunion. Mais ces risques et ces avantages sont-ils les mêmes pour les femmes et les hommes ? Rien n’est moins sûr ! La première inégalité est celle du nombre dans le secteur du numérique – et donc de l’IA –, où les femmes sont sous-représentées. Bien que relativement dégenrés, les métiers liés aux technologies en général et au numérique en particulier souffrent de la sous-représentation des femmes dans les filières scientifiques et techniques. Le « Pacte pour une intelligence artificielle égalitaire entre les hommes et les femmes », lancé par le Laboratoire de l’égalité, constate que les femmes ne représentent actuellement que 12 % des emplois du secteur, et souligne que leur absence « est une des raisons-clés du sexisme des algorithmes conçus et développés par et dans un univers masculin ». Le principal risque de cette sous-représentation est celui de l’invisibilisation progressive des femmes dans de nombreux métiers du numérique. A l’heure où l’IAG s’impose rapidement à tous les niveaux des entreprises, « il faut que les femmes soient représentées et actives dans tous les métiers liés à l’IA, notamment pour débiaiser les algorithmes, inclure toutes les diversités, enlever les stéréotypes…, insiste Hélène Deckx van Ruys, directrice RSE et copilote du groupe IA au Laboratoire de l’égalité. Faute de quoi, les biais perdureront et seront amplifiés ». Une situation complexe C’est déjà le cas dans une zone mal connue du monde du travail, celle de la préparation des données dont se nourrissent les modèles d’IAG. Paola Tubaro, directrice de recherche au CNRS, spécialiste de l’économie des plates-formes numériques, s’est intéressée aux travailleurs de l’ombre, qui effectuent des microtâches sur des plates-formes numériques pour entraîner des outils comme ChatGPT, partout dans le monde et notamment en Afrique. LIEN SOURCE [...] Lire la suite…
6 décembre 2023donuts Kripsy Kreme n’est que le dernier maillon d’une arrivée massive des enseignes de restauration rapide américaine depuis dix ans en France. Avant elle et après les pionnières McDonald’s ou Burger King, il y a eu Five Guys, Steak’n’Shake, ou Carl’s Jr Jean-Loup Delmas Ce mercredi, la franchise de donuts américaine Krispy Kreme ouvre son premier établissement en France, à Paris. Une venue qui suit un débarquement massif depuis dix ans des enseignes de bouffe venu de l’autre côté de l’Atlantique : Popeye’s, Five Guys, Steak’n’Shake, Carl’s Jr… Mais attention, si beaucoup tentent l’aventure, la déception du marché français, beaucoup plus concurrentiel et exigeant, est souvent au rendez-vous. Oubliez le bœuf bourguignon, la ratatouille et le débat « Croissant versus pain au chocolat ». La restauration en France a des airs d’Omaha Beach, avec un débarquement de franchises américaines toujours plus nombreuses. Rien que sur les dix dernières années, comptez l’arrivée de Steak’n’shake en 2014, Five Guys en 2016, Carl’s Jr en 2018, Popeye’s en 2023, et le dernier en date, Krispy Kreme et leurs donuts ce mercredi. Une minuscule décennie pour autant de nouvelles têtes, là où jadis, plus de dix ans étaient nécessaires entre l’arrivée de chaque nouveau mastodonte « born in USA »: McDonald’s a fait ses débuts tricolore en 1979, KFC en 1991 et le retour de Burger King sur notre territoire remonte à 2012. Pour Clémentine Hugol-Gential, professeure et spécialiste des enjeux contemporains de l’alimentation à l’université de Bourgogne, l’explication se trouve directement dans les papilles des Français. Ce n’est pas tant l’Amérique qui fait vendre que les produits phares proposés dans ces établissements – le burger (McDo, Burger King, Five Guys et Steak’n’shake) et le poulet (le duopole KFC et Popeye’s). Des produits très populaires Pour le premier cité, la France est en pleine burger mania : les ventes ont été multipliées par 14 en dix ans, énumère Bernard Boutboul, président de Gira Conseil et expert de la restauration. Et n’y voyez pas que l’apanage des fast-foods, bien au contraire. Leur monopole s’effrite même sérieusement : 95 % du marché du burger français en 2008 à « seulement » 70 % en 2023. Les restaurants ont eux aussi bien compris le filon, et 80 % d’entre eux proposent désormais un steak entre deux tranches de pain. Même succes-story pour le poulet : sa consommation a encore augmenté de 5 % entre 2021 et 2022 en France, en faisant le pays européen le plus friand de volaille devant l’Allemagne et l’Espagne. Le Frenchy consomme en moyenne quinze poulets par an, soit plus de 28 kg. Une telle percée est également visible pour le donut, le nouveau produit phare de Krispy Kreme. « Ils sont de plus en plus présents dans les boulangeries, à Starbucks, sans compter la pop culture avec évidemment Homer Simpson, mais aussi de multiples séries », souligne Clémentine Hugol-Gential. Le pays de la gastronomie, vraiment ? Des produits parfois bien loin de l’image raffinée du pays de la gastronomie. Mais pour Pierre-Louis Desprez, directeur général de Kaos, cabinet spécialisé en marketing, il s’agirait aussi d’arrêter de se mentir : « Il y a l’imaginaire de la cuisine de grand-mère dans des chaudrons en cuivre et de Français locavores et amateurs uniquement de recettes maisons, et il y a la réalité. McDo cartonne, le kebab cartonne, le tacos cartonne… Il y a une place pour le marché français de ce qu’on nomme  »la malbouffe » et les fast-foods. » Notamment, au-delà de la question du gras, pour d’évidentes raisons de prix, d’accessibilité et de rapidité de service, rappelle l’expert. Mais attention, car derrière tous ces arguments, le succès américain en France depuis dix ans est plus qu’à relativiser. Un débarquement un peu manqué Débarquer en France, c’est bien, s’y implanter vraiment, c’est mieux. Derrière les trois locomotives (plus de 1.500 McDo en France, près de 500 Burger King et plus de 300 KFC), l’expansion américaine a des allures de tortue plus que d’Attila. Après huit ans sur place, Five Guys ne compte que vingt-neuf restaurants sur tout le territoire, dont douze en Ile-de-France. Un peu faiblard lorsque le directeur général France de l’époque, Vincent Lemaître, annonçait en 2019 son intention d’« ouvrir une dizaine de restaurants par an ». Présent dans l’Hexagone depuis cinq ans, Carl’s Jr n’a ouvert que sept établissements. Et quand ça ne stagne pas, ça chute. Steak’n’shake ne compte plus que seize restaurants en France, contre vingt-six en 2020. Pour une invasion, on a vu mieux. Bernard Boutboul propose un constat limpide : « La France se désaméricanise. Les marques américaines, à l’exception du trio de tête, ne font pas recette et ont bien du mal à s’imposer. » Et même chez les dominants, il a fallu s’adapter à ce marché bien spécifique qu’est la France et sa gastronomie. Il suffit de voir la stratégie de la marque américaine numéro 1 chez nous, McDo : gommer au maximum son côté bannière étoilé et embrasser la cocarde. La francisation du McDo, symptôme d’un marché bien spécifique « Depuis plus d’une décennie, McDonald’s s’est énormément francisé. Présence au salon de l’agriculture, burger premium avec couverts, service à table, produit Made in France, Mcbaguette, changement du rouge des enseignes à vert », liste entre autres exemples Bernard Boutboul. Pierre-Louis Desprez nuance son propre propos : « La France reste un marché alimentaire très particulier, avec une exigence supérieure à la moyenne, et une concurrence très forte. » Tout le monde voulant une part du gâteau français, le marché des burgers ou du poulet, certes porteurs, vire à la saturation. « Si tant de marques échouent, c’est parce que la place est déjà prise. Seul Burger King a su se greffer au wagon McDonald’s, et encore avec une stratégie ultra-offensive d’entrée, et en restant éternellement second », poursuit Bernard Boutboul. Avec les difficultés des uns, et la francisation des autres à marche forcée, reste à savoir pourquoi tant veulent encore franchir l’Atlantique depuis quelques années. « Sans doute voir d’autres entreprises galérer leur fait croire qu’elles peuvent faire mieux, et réussir », estime le président de Gira. Un optimisme qui colle bien à Krispy Kreme. La marque prévoit d’écouler 32.000 donuts dès ce mercredi, et souhaite diffuser ses produits dans près de 500 points de vente d’ici cinq ans. LIEN SOURCE [...] Lire la suite…
20 septembre 2023Jeux olympiques A moins d’un an des Jeux Olympiques de Paris 2024, beaucoup de propriétaires attendent la fin de la compétition avant de mettre leur bien en vente. Ils comptent bien tirer profit de l’événement, selon une étude Masteos parue ce mercredi. C’est ce qu’on appelle « l’effet JO ». On vous explique tout… Le gros lot pour les JO, mais pas seulement. À moins d’un an des Jeux Olympiques de Paris 2024, de nombreux propriétaires espèrent louer leurs biens pendant les Jeux Olympiques, avant de le vendre. À Paris par exemple, il est possible de proposer en location touristique son appartement jusqu’à 120 nuits par an. Ils pourront donc mettre à disposition leur appartement une trentaine de nuits seulement, du 26 juillet au 11 aout 2024 et du 28 août au 8 septembre (Jeux Paralympiques) à des touristes prêts à débourser 19.100 euros en moyenne pour un appartement estimé à 457.000 euros, soit un 2-3 pièces, non négligeable ! Mais ce n’est pas la seule raison…  Les prix pourraient bondir de 25% ! Autre bénéfice pour les propriétaires concernés : l' »effet JO » sur les prix de l’immobilier de la ville hôte dans l’année qui suit. Un phénomène observé depuis plus de vingt ans : après les JO de Tokyo en 2021 le mètre carré a pris 22%, 24% à Londres en 2012 ou encore 14% à Athènes en 2004. La moyenne se situe autour de 17% d’augmentation. En 2016 à Rio, « l’effet JO » a même permis de stopper la baisse des prix que la ville connaissait depuis cinq ans ! Une véritable lueur d’espoir pour ceux qui veulent vendre un bien parisien, alors que le mètre carré a perdu 4,5% en un an dans la capitale.  Les Parisiens comptent donc surfer sur la vague JO pour se constituer un beau pactole avant de vendre leur logement à prix d’or. Une aubaine en pleine crise de l’immobilier : les demandes de prêts ont fondu de 52% en un an (source : CSA-Crédit logement), les capacités d’emprunt sont en chute libre (-30%) et les banques réclament aux acheteurs un apport plus conséquent.  LIEN SOURCE [...] Lire la suite…
Retour en haut